(Extraits d’un article de la Gazette du Centre Morbihan pour la 50ème Ronde en 2010)
En 1990, il prendra la suite de Jean KERVAREC.
Le financement
« Lorsque les entrées étaient payantes, elles servaient au financement d’une grande partie du plateau. Depuis qu’elles sont gratuites, il a fallu rechercher d’autres solutions.
D’une part, nous avons la chance d’être épaulés par le Conseil Général, le Conseil Régional et la commune de Camors, sous forme de subventions, d’autre part, nous sommes aidés par Pascal MOURE, qui a la charge de rechercher des partenaires, souvent de grandes entreprises, pour financer le plateau des coureurs.
Mais il ne faut surtout pas oublier tous les artisans et commerçants de Camors et des environs, des fidèles, qui, bien que sollicités par les nombreuses associations de la commune, répondent toujours par l’affirmative. »
Les anecdotes
« La première Ronde à laquelle j’ai participé m’est restée à l’esprit, j’y ai fait ma première boulette ! Je ne savais pas qu’il fallait faire les chèques à l’avance pour les coureurs et je me suis fait « engueuler » par quelques uns, entre autres, Gérard Rué !
Avec Jean Lorho, nous allions la veille à Callac, où il y avait alors un Critérium, pour voir comment ça se passait, et quelquefois inviter un dernier coureur pour Camors ! »
Je me souviens également d’une année où plusieurs coureurs italiens, qui avaient peut-être un peu forcé sur le « bonbon kredans », se sont mis à chanter « O sole mio ! » sur le podium ! Ce fut un grand moment pour le public.
« Au départ, le banquier venait chercher l’argent chez moi le lendemain de la Ronde, équipé de sa machine à compter les billets et à compter les pièces. Cette séquence se terminait immanquablement, réussite ou pas, par le champagne qui était au frais ! »
« Désormais, nous manipulons beaucoup moins d’argent. Depuis le passage à l’euro d’abord, et depuis que les entrées sont gratuites. D’ailleurs, la première année de la gratuité, j’ai eu quelques soucis de répartition de la monnaie. D’habitude, les spectateurs donnaient leur gros billet aux entrées, où ils faisaient leur monnaie pour la soirée. Mais là, le gros billet, c’est au bar qu’il a été présenté et ils se sont très vite retrouvés démunis de monnaie et il a fallu réagir rapidement ! »