Télégramme du 28 juillet 2011

Le Télégramme
51ème Ronde des Korrigans


Roy, le super combattant ! 


Promu coureur super-combatif du dernier Tour de France, Jérémy Roy a trouvé les ressources pour s’imposer à Camors, hier. L’espace d’une soirée, le Tourangeau de la FDJ a même réussi l’exploit de faire oublierla « Voecklermania ». Ambiance… 

L’heure du goûter, hier au pays des Sabotiers. Les coureurs de l’équipe Europcar, maillots vert bouteille sur le dos, sont les premiers à rejoindre les prairies orageuses de Kergo-Kerfraval. Figurent là, Anthony Charteau, Yohan Gène et Cyril Gautier.  Non,  Thomas n’est pas là. Pierre non plus. Les fidèles de Camors rêvaient d’une surprise de dernière minute, tant pis… Voeckler et Rolland, vainqueurs main dans la main devant une foule en délire, la veille à Lisieux, se reposent en famille et personne ne leur en veut dans le Morbihan. Evidemment qu’ils reviendront !


De l’Elysée à Camors

Sylvain Chavanel, lui, est de la partie. Trois jours après avoir quitté les ors  du palais de l’Elysée, le champion de France découvre les charmes bucoliques de Camors. Le grand écart n’est pas pour lui déplaire. « Je suis à l’aise partout », indique-t-il, entre deux autographes et trois photos auprès des jeunes licenciés de l’ACP Baud. Le champion de France, les traits tirés, a toujours l’épaule qui le taraude mais il s’en accommode. « Le Tour ne s’est pas passé comme je le souhaitais, c’est comme ça… Je vais essayer de me rattraper sur la Vuelta. Maintenant, je ne vais peut-être pas attendre le Tour d’Espagne avant de lever les bras… », glisse-t-il, clin d’œil à la clé. Le favori du soir, aucun doute possible, c’est lui.


Jeandesboz a son diplôme

Fabrice Jeandesboz, de son côté, a déjâ gagné. Depuis qu’il est rentré chez lui, le Lamballais de la formation Saur-Sojasun a pu mesurer les effets collatéraux du Tour de France. « On m’a beaucoup félicité parce que j’ai  terminé le Tour. Quand je termine une autre course, c’est marrant, on ne me félicite jamais… », sourit-il. « Finir le Tour, quelque part, c’est obtenir son diplôme »,  ajoute-t-il avec le sens de la formule.  Le diplôme Jérémy Roy, l’a obtenu avec mention sur la Grande Boucle : promu supercombatif de l’épreuve (700 km en échappée !), le Tourangeau de la FDJ a drôlement marqué les esprits et l’emporte à l’applaudimètre lorsque Daniel Mangeas monte le son. Loin devant Chavanel et les autres.


Roy devant Chavanel

Sur la route, en revanche, il y a match entre Roy et Chavanel et il tient en haleine un public des grands soirs. Le champion de France, à huit tours de l’arrivée, dégaine le premier mais il est rapidement repris le « nouveau Jacky Durand ». Les deux hommes ne se quittent plus. Tout au bout de la dernière ligne droite,  Jérémy Roy, super combatif du Tour 2011, ajuste finalement Sylvain Chavanel, super combatif Tour 2010… après un super combat !

 

 

 
 
 
 
 

Comités des Fêtes du Bourg de Camors 2023.